La fascination du pire

pire fascination

Publié le : 16 février 20172 mins de lecture

A travers une série de photographies intitulée Land of The Free, Steve Schofield explore la fascination du public pour la culture populaire américaine et le sous-monde culturel des fandoms (i.e. communautés de fans d’un domaine particulier).

 

Schofield explique que son travail permet au privé de devenir public. Il montre la profondeur des fantasmes des gens et la façon dont ils ont adopté cette culture dans le cadre de leur propre mode de vie comme un moyen d’évasion. Pour lui, ce projet s’inscrit dans une démarche politique afin de montrer la capacité de l’Amérique à s’infiltrer dans toutes les cultures par le biais de divers médias, tels que les clips vidéo, le cinéma hollywoodien, la publicité ou les sitcoms. Une manière de montrer comment la culture de masse américaine influence la vie quotidienne de ces concitoyens.

En travaillant dans les différents foyers et espaces personnels, le photographe s’efforce de présenter ses modèles dans leur “environnement” et ainsi permettre au spectateur d’évaluer la juxtaposition des cultures existante entre la vulnérabilité et l’inconfort se dégageant des modèles et la contradiction de leur environnement personnel.

Un travail sur la perception que les autres ont d’eux-mêmes autant qu’une remise en question de notre perception des autres.

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